L'application de gestion de l’assainissement collectif
La représentation cartographique d’un réseau d’assainissement collectif constitue un très bon exemple d’utilisation de données spatiales vectorielles.
L'application de gestion de l’assainissement collectif
La représentation cartographique d’un réseau d’assainissement collectif constitue un très bon exemple d’utilisation de données spatiales vectorielles.
Les données métier de l’assainissement collectif sont constituées des objets suivants :
Lorsqu’ils sont numérisés, ces objets doivent respecter une topologie 2D bien précise :
Comme toutes les données de type vectoriel, elles sont créées soit en interne par les administrateurs, soit par des sociétés spécialisées ou des bureaux d’études. Le principe est de numériser des plans papier existants. Une norme de données permettant d’harmoniser les saisies a été validée par tous les acteurs de la filière. Ceux-ci se sont accordés sur des symboles pour représenter les objets ponctuels du métier, sur le format des fichiers (en l’occurrence SVG, Scalable Vector Graphics), sur les données alphanumériques devant accompagner les objets spatiaux, et sur une spécification de fichier d’échange commune.
À ces renseignements de cœur de métier peut s’ajouter toute donnée, vectorielle ou raster, susceptible d’aider à la localisation visuelle : cadastre, bâtiments, voirie, espaces verts, photos satellites.
Une base de données spatiale dans un SIG apporte un affichage immédiat des renseignements relatifs à une canalisation, par exemple le diamètre ou le matériau utilisé. Ces informations sont stockées dans des champs associés à l’objet graphique lui-même. D’autre part, quand on utilise un SGBDR puissant du type de PostGIS, toute donnée en base est accessible, même de manière indirecte. Chaque valeur peut être croisée très rapidement avec une autre. On peut aussi aisément garder trace de l’historique des actions effectuées sur un conduit. Ainsi, l'application connectée à la base de données spatiale pourra par exemple proposer une fonctionnalité de planification des interventions de maintenance préventive et corrective pour les différents équipements et réseaux (débouchage, nettoyage, etc.).
L’emploi de données vectorielles topologiques permet de :
La complémentarité entre les données alphanumériques et spatiales permet aussi de proposer des fonctionnalités de gestion administrative couplées à la localisation grâce à la cartographie. Par exemple, certains programmes offrent :
Les gestionnaires de l’assainissement trouvent ainsi tout leur intérêt dans un système d’information géographique qui exploite ces données géoréférencées. Ils peuvent en effet visualiser, analyser et gérer sur une carte les conduites d’égouts, les stations de traitement des eaux usées ou d’autres infrastructures connexes, à l’échelle d’une ville ou d’une région.
Les données géomatiques sont donc un atout certain dans la gestion de l’assainissement. Les combiner avec des données alphanumériques dans un SIG permet en effet de regrouper des informations de sources hétérogènes, de les croiser, et d’améliorer ainsi les prises de décision. Il aide au management du patrimoine. Il perfectionne le suivi administratif et l’organisation réglementaire.
Elles sont donc indispensables.
Page suivante (données raster)